Rapports d’activité

APSES – Rapport d’activité 2024-2025

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Contexte général de notre activité

Debout pour la défense des sciences sociales

Lors de notre AG de juin 2024, à la veille d’élections périlleuses, les adhérent·es de l’APSES avaient rejoint les cortèges pour défendre les valeurs démocratiques contre le risque d’un basculement du pouvoir vers l’extrême droite. Peu après, nous écrivions dans notre premier communiqué de presse : « Si les sciences sociales sont systématiquement une cible pour les pouvoirs autoritaires, c’est parce qu’elles offrent aux citoyen·nes la capacité de comprendre le monde qui les entoure, mais aussi de débusquer les arguments fallacieux et discours simplistes et ainsi d’être capable de penser pour soi, de ne pas se laisser manipuler ». Tout au long de l’année, la défense des sciences sociales est restée un impératif majeur face à des attaques idéologiques de plus en plus nombreuses contre la communauté scientifique internationale mais aussi plus directement contre des enseignant⋅es de SES. Le point d’orgue de notre action dans ce domaine a sans aucun doute été le colloque de Valence, organisé en mars dernier par la régionale de Grenoble avec pour thème : « Jeunesse, territoires et violence : un éclairage des sciences sociales » qui a montré la richesse de l’approche scientifique, mais aussi militante, pour construire le commun et penser l’action publique face aux inégalités qui minent la démocratie.

Obtenir une véritable transformation des programmes de SES dans un lycée repensé

À l’APSES, nous mettons l’organisation du système éducatif et les contenus des programmes au cœur de notre combat. Après avoir montré dès sa mise en œuvre les failles de la réforme du Lycée et dénoncé sans relâche les faiblesses des programmes de SES, l’allègement « à la hache/à la va vite » du programme d’examen, obtenu de haute lutte en juin dernier nous a cependant laissé⋅es très insatisfait⋅es. En effet, même s’il a représenté un soulagement, il est loin de répondre à nos attentes et aux besoins de nos élèves en termes de formation intellectuelle. Cette année encore, l’APSES a donc continué à porter son projet de réécriture des programmes en demandant régulièrement des audiences au Ministère et à l’Inspection Générale et en créant un groupe de travail sur ce sujet.

Faire des SES un enseignement vivant, au cœur de la société

Le combat de l’APSES repose sur la mobilisation des régionales et de ses adhérent⋅es, qui contribuent activement au rayonnement de la discipline au-delà de l’action militante, au-delà des salles de classes. Faire vivre la communauté des enseignant⋅es de SES à travers des stages, des rencontres ; organiser des évènements permettant aux élèves de rencontrer les acteurs du monde social et des scientifiques ; soutenir les initiatives qui montrent à quel point l’enseignement des sciences économiques et sociales fait sens dans un monde complexe : c’est aussi cela le cœur de l’APSES. Dans un contexte politique et culturel sous tension, l’APSES a donc réussi à maintenir le cap d’une vie associative particulièrement dense, tournée notamment vers la formation de ses membres, avec un stage national toujours particulièrement apprécié et résolument ancré dans les questions vives qui traversent la société, mais aussi plusieurs stages et sessions de formations dans les régionales. Plus que jamais, les ressources ont été mobilisées pour rendre visible la flamme des Sciences économiques et sociales sur tout le territoire.

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