Paris, le 27 janvier 2023

Face à l’obstination idéologique du ministère de maintenir coûte que coûte des épreuves « finales » du baccalauréat au mois de mars, plus de 200 personnes se sont rassemblées rue du Bac à Paris ce mercredi 25 janvier.

A l’appel de la Conférence des associations de spécialistes, et avec le soutien de syndicats d’enseignant·es, d’inspecteurs·trices et d’élèves, une « course au programme » s’est déroulée autour du ministère (retour en images sur cette action).

L’occasion de rappeler l’absurdité du calendrier de l’année de Terminale, articulé autour de Parcoursup et d’épreuves écrites précoces, en mars. Comme l’ont montré nos enquêtes de terrain, cette nouvelle organisation du baccalauréat se traduit par une dégradation inédite de la formation intellectuelle des élèves et des conditions de travail des enseignant·es.

Depuis 4 ans et la réforme Blanquer du lycée, le ministère ne veut pas entendre la demande largement partagée par l’ensemble de la communauté éducative : les épreuves « finales » doivent se tenir en juin !

D’ailleurs, le Ministre ne s’est même pas rendu disponible pour recevoir une délégation des associations disciplinaires et des organisations syndicales.

L’APSES reste déterminée à mener ce combat, dans l’intérêt des professeur·es et des élèves qui leurs sont confiés. Le retour du bac en juin, cela ne coûte rien !

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