L’assemblée générale de l’APSES s’est tenue à Nantes les 9 et 10 juin.
Avec près de 2.100 membres, soit 40% des enseignants de la discipline, un nouveau record d’adhésions a été battu, conférant à l’APSES une très forte représentativité.
L’Association a effectué le bilan de l’année écoulée, adopté son rapport d’activité et son rapport financier, ainsi que défini ses orientations pour l’année à venir.
L’entrée des SES dans le tronc commun de seconde est une avancée importante, mais l’horaire d’enseignement d’1h30 reste très nettement insuffisant au regard des besoins de formation des élèves. L’APSES continue de demander sa revalorisation, comme lors de notre importante mobilisation sur cette question en avril dernier. Cette revendication est prioritaire.
Parmi les autres mandats qui seront portés par l’association:
- L’APSES réaffirme son attachement aux séries.
- L’APSES demande des programmes structurés autour d’objets d’études, traités à l’aide des disciplines constitutives des SES et à partir d’un nombre limité de problématiques explicites. Ces dernières doivent permettre aux élèves de donner davantage de sens à leurs apprentissages, de mieux comprendre les enjeux économiques et sociaux contemporains tout en acquérant des concepts, raisonnements, mécanismes, processus et méthodes (énoncés de manière explicite et limitée) relatifs aux sciences sociales qui permettent de les éclairer.
- La nouvelle spécialité « Histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques » doit donner lieu à un cadrage national paritaire de la répartition des horaires et des programmes entre une partie « sciences politiques » assurée par les enseignantes et enseignants de SES et une partie « HG-géopolitique » assurée par les professeures et professeurs d’HG, conformément aux contenus des concours de recrutement qui fondent la qualification professionnelle des enseignantes et enseignants.
- L’APSES s’oppose aux modalités d’évaluation telles qu’elle sont prévues dans la réforme du baccalauréat : un contrôle continu et des épreuves semestrielles qui placent les élèves et les enseignants dans un régime d’évaluation permanente ; des épreuves terminales en avril ou mai qui désorganisent et raccourcissent l’année scolaire ;
- Le grand oral doit donner lieu à un encadrement des élèves sur un temps dédié tout au long de l’année dès la première. Les critères et conditions d’évaluation de cette épreuve doivent être définis nationalement et ne doivent pas être socialement discriminants.
- L’APSES dénonce l’extension de la sélection à l’université, le caractère anxiogène et opaque de la procédure Parcoursup, ainsi que la mise en concurrence des élèves, l’accroissement des inégalités sociales et la dégradation des relations pédagogiques qu’elle entraîne.
Le bureau national a été renouvelé.