baccalauréat
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Il y a quelques semaines, le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye révélait son souhait de « décaler un peu les deux épreuves de spécialité du baccalauréat », précisant toutefois que « c’est sportif quand on souhaite inclure les notes dans Parcoursup ». Pourtant, d’après AEF, le ministère a indiqué hier que sauf situation exceptionnelle, les épreuves se dérouleront les 20, 21 et 22 mars.

Des « effets désastreux »

Un calendrier qui ne convient pas aux inspecteurs de l’Education nationale. Dans un courrier adressé le 14 septembre au ministre de l’Education Pap Ndiaye, le syndicat de l’inspection SUI-FSU dénonce « les effets désastreux de cette organisation sur les enseignements et les apprentissages ». Il cite notamment un « bachotage intensif » de septembre à mars pour « courir après un calendrier intenable », ainsi que des élèves « démotivés », un absentéisme « important » et de « fortes difficultés de mise au travail des élèves » après l’échéance de mars.

Pour le syndicat, « c’est l’ensemble de la réforme du lycée qu’il faudrait revoir », mais « dans l’urgence », il réclame « le report des épreuves de spécialité du bac 2023 », idéalement en juin. Il conseille également au ministre « de les organiser de manière à ce qu’un seul sujet national par épreuve soit proposé ».

SES : des chapitres « réalisés à toute vitesse »

Le syndicat souligne également sur Twitter que « tous les acteurs de terrain (professeurs, inspecteurs, chefs d’établissements) demandent un report des épreuves ».

Ce que confirme notamment l’APSES, association de professeurs de SES, qui invite les enseignants à communiquer sur « les chapitres qui seront les plus (mal)traités car réalisés à toute vitesse en février ».