Adressée aux proviseurs, une lettre du doyen des IA-IPR de l’académie de Bordeaux donne des précisions sur le partage de la spécialité « Histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques ».
Morceau choisi :
« Le programme paru au BOEN énonce : L’enseignement est assuré par les professeurs d’histoire et géographie avec l’appui, le cas échéant, des professeurs de sciences économiques et sociales.
Le terme d’appui doit se comprendre comme un partage éventuel des notions à enseigner et des compétences à développer. L’appui en question ne saurait se résumer à un partage des groupes de spécialité entre les enseignants de ces deux disciplines.
Soit les heures d’enseignement d’un groupe de spécialité sont assurés par un ou deux enseignants d’histoire-géographie, soit par un enseignant d’histoire-géographie et un enseignant de SES dans le cadre d’un travail collaboratif. »
Pour l’APSES, cette nouvelle spécialité doit donner lieu à un cadrage national paritaire de la répartition des horaires et des programmes entre une partie « sciences politiques » assurée par les enseignantes et enseignants de SES et une partie « HG-géopolitique » assurée par les professeures et professeurs d’HG, conformément aux contenus des concours de recrutement qui fondent la qualification professionnelle des enseignantes et enseignants.
Cette répartition ne doit pas dépendre d’arbitrages locaux, créant non seulement une concurrence délétère entre des enseignantes et enseignants censés travailler en commun, mais également une inégalité de traitement des lycéennes et lycéens selon leur lieu de scolarisation.
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