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Lycée : Succès de la pétition de l’Apses

La pétition de l’Apses demandant des sciences économiques et sociales pour tous en seconde a passé la barre des 11 000 signatures en quelques jours et a été signée par d enombreux chercheurs. Mais cela n’impressionne pas l’APHG. L’association des professeurs d’histoire géo refuse de confier aux enseignants de SES une partie d’un nouvel enseignement commun…

 

Plus de 200 chercheurs ont signé le texte de la pétition lancée par l’Apses. C’est notamment le cas de C Baudelot, S  Beaud, L Chauvel, F Dubet, B Lahire, P Mercklé, C Peugny, P Rayou, JY Rochex et F Truong.  En 5 jours la pétition a passé la barre des 11 000 signatures alors qu’on ne compte que 4000 professeurs de SES. Plusieurs associations  marquent aussi leur accord comme l’Acireph, l’AECSP, l’AFEP, l’AFS ou l’ASES. La pétition demande que  » les sciences économiques et sociales soient intégrées au tronc commun de la classe de seconde générale et technologique, pour un horaire de 3 heures par semaine, incluant des dédoublements définis nationalement. L’enjeu est ainsi de permettre aux élèves, au moins un an dans leur scolarité, d’avoir le temps nécessaire pour se confronter aux savoirs et aux méthodes des sciences sociales, et ainsi commencer à s’approprier la culture économique et sociale indispensable aux citoyens du XXIème siècle ».

 

Ce succès contraste avec l’intransigeance de l’APHG. L’Association des professeurs d’histoire géo, très satisfaite de ses contacts avec le ministère qui se traduisent par une augmentation significative des horaires d’enseignement, refuse de laisser la partie « sciences politiques » du nouvel enseignement « histoire – géo et sciences politiques » aux professeurs de SES.  » La spécialité introduite en 1re à raison de 4 h puis en terminale à raison de 6 h, histoire-géographie-géopolitique-science politique, a toutes les chances de séduire nombre de lycéens. L’APHG estime qu’il faut s’en emparer dans un esprit novateur et original. Elle en réclame la détention intégrale, et légitimement, d’autres spécialistes susceptibles de vouloir y intervenir disposant déjà sans partage de leur propre spécialité ». L’APHG demande aussi une  » mise à niveau sous la forme d’une année de sas entre le lycée et la L1″ pour mettre à niveau les bacheliers à l’entrée de l’université.

 

La pétition

APHG

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