Dans ce contexte de crise sanitaire, l’APSES tient d’abord à apporter son soutien aux élèves, aux familles, aux collègues et à leurs proches dans la période à venir.

Il a été demandé aux enseignant.e.s d’assurer une « continuité pédagogique ». Depuis une semaine, les enseignant.e.s réalisent un travail important pour garder le lien avec leurs élèves, comme le montrent les nombreux échanges sur nos listes de discussions internes, et les multiples ressources partagées entre collègues. Cette période particulièrement difficile montre ainsi la remarquable solidarité qui lie les enseignant.e.s de SES.
Dans cette situation, l’APSES a renforcé son aide aux collègues dans leur travail de conservation du lien avec les élèves, seul objectif raisonnable pour le moment. Attachée à la formation du citoyen et au pluralisme des savoirs en sciences sociales, notre association mesure aussi les attentes de compréhension et d’explication des réalités économiques et sociales actuelles.

Ainsi, l’APSES :
mettra en ligne sur son site une revue de presse hebdomadaire, sur les thèmes des chapitres de Première et de Terminale ;
– a d’ores et déjà mis à disposition une rubrique spécifique de son espace de mutualisation, dédiée aux ressources permettant de travailler à distance ;
– mettra régulièrement à jour l’espace « Ressources en ligne » de son site internet.

Toutefois, l’APSES tient à souligner les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles cette « continuité pédagogique » peut se mettre en place, à la fois parce que les conditions de travail des collègues sont bouleversées, que les outils mis à disposition par l’institution sont parfois parcellaires ou inadaptés et que le numérique ne peut absolument pas remplacer le travail en classe. De plus, l’APSES rappelle que les élèves ne sont pas égaux face à l’accès aux outils numériques et au travail en autonomie.

Enfin, l’APSES souhaite que le ministère fasse preuve de davantage de sens des réalités et d’humilité en ce qui concerne des injonctions adressées aux élèves et à leurs parents car dans beaucoup de familles, les conditions ne sont pas réunies pour que le travail scolaire puisse se poursuivre sereinement. In fine, se pose dès à présent la question du baccalauréat, qui ne pourra pas se passer dans les conditions habituelles.

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