Dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 10 janvier, l‘APSES (Association des professeurs de SES) alerte sur les conditions intenables de préparation au baccalauréat. L’association d’enseignants appelle par ailleurs à rejoindre la grève du jeudi 13 janvier pour dénoncer les condtions actuelles d’enseignement.
Suite à une enquête menée auprès des professeurs de SES (près de 22% des enseignants de SES devant élèves y ont répondu) sur l’avancement, à la fin du premier semestre, de la préparation des élèves de terminale aux épreuves écrites de spécialité SES, l’APSES indique que seuls 7 % des enseignants ont tenu le ryhtme. Ils ont ainsi réussi à traiter 5 chapitres avant les vacances de Noël, sachant que le programme impose d’en traiter 7 en tout pour les épreuves de spécialité en mars.
A l’inverse, 40,7% des professeurs n’ont pu traiter que 3 chapitres complets et plus de 70% des enseignants n’ont pas pu encore, ne serait-ce qu’une seule fois, confronter leurs élèves à une épreuve type bac de 4h.
Un programme infaisable
L’APSES dénonce le fait que le programme actuel de spécialité est beaucoup trop lourd, et réclame doinc « dès l’année prochaine, un allègement significatif des programmes, inadaptés aux conditions d’enseignement, même en dehors du contexte de crise sanitaire. »
La crise sanitaire a évidemment accentué ces difficultés, avec des élèves et des professeurs malades et absents.
En conséquence, l’APSES exige le report des épreuves terminales de spécialité en juin.