COUDES à COUDES : du 16 janvier au 27 février 2025 (programme évolutif).
- Jeudi 16 janvier, 18 h 30 , à l’HYPERION, 2bis, av. Du Maréchal Foch , 13004, projection du film sur un collège Rep+ (1 h) et débat avec les auteures de « Laissés-pour-compte ou comment renforcer des alliances éducatives entre école, famille, quartiers populaires ? » Avec Christine Félix (enseignante-chercheuse, maîtresse de conférence en Science de l’Education Inspé Aix Marseille, membre de l’équipe pilote DyTEP-Dynamiques territoriales et apprentissages en éducation prioritaire d’Ampiric) et Agnès Maury (Vidéaste et réalisatrice.
Ce film documentaire croise les regards entre recherche, terrain et formation autour des dynamiques qui contribuent à la réussite éducative de l’ensemble des élèves et qui se nouent entre différents acteurs au sein d’un territoire d’éducation prioritaire dont le niveau de pauvreté est particulièrement élevé. Avec la mairie du 4/5 « Débattons nous ! » - Samedi 18 janvier, 16 h à l’Alcazar Ciné Sciences sociales de l’APSES « La voie royale » ( école, mobilité sociale). Animé par Catherine Beddock et Christine Vignal, professeures de SES.
Sophie est une lycéenne brillante. Encouragée par son professeur de mathématiques, elle quitte la ferme familiale pour suivre une classe préparatoire scientifique. Au fil de rencontres, de succès et d’échecs, face à une compétition acharnée, Sophie réalise que son rêve, intégrer Polytechnique, représente plus qu’un concours… un vrai défi d’ascension sociale.
Le débat portera sur les inégalités à l’école, sur les difficultés et les coûts sociaux de l’ascension sociale par le diplôme. Coudes à coudes avec l’APSES. - Conférence théâtralisée de Gérard Noiriel: «Des noms à coucher dehors » (sur l’identité nationale) :
– Lundi 20 janvier 2025 , à 18 h à l’Espace culturel Busserine (166 places)– Mardi 21 janvier 2025 et mercredi 22 janvier ( complet), à 10 h à l’Alcazar , Conférence théâtralisée de Gérard Noiriel , pour lycéens .
– Mardi 21 janvier 2025 , à 17 h 30 salle de conférence de l’Alcazar (300 places) , Conférence théâtralisée de Gérard Noiriel , pour le grand public
– Mercredi 22 janvier 2025, 18 h , Maison de la danse (100 places), salle de la mairie du 15/16 , 5, impasse Albarel-Malavasi,13015. Conférence théâtralisée de Gérard Noiriel , pour tous.
Le nom propre est une dimension essentielle de l’identité des individus depuis les débuts de l’humanité. Il a toujours été un enjeu pour valoriser les uns et dévaloriser les autres. A partir du XIXe siècle, l’émergence des Etats nations a alimenté un discours xénophobie dénonçant celles et ceux qui avaient des noms « à coucher dehors » (c’est-à-dire des étrangers que les nationaux n’étaient pas près à accueillir chez eux).
Cette conférence théâtralisée montre comment ce type de stigmatisation a évolué depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours; les différentes formes qu’elle a prise selon les pays et selon les communautés minoritaires montrées du doigt. Comment et pourquoi l’appartenance nationale est-elle devenue un élément majeur des identités collectives tout en affectant fortement l’identité personnelle des individus? Comment le droit, l’enseignement, le sport et la politique ont-ils contribué à la construction du « nous Français »? On s’appuie également sur l’histoire des patronymes et des « noms à coucher dehors » pour comprendre les ressorts intimes de la xénophobie, mais aussi de ses évolutions au cours du temps.
C’est une manière originale s’interroger sur l’histoire de la construction des nations et de ses effets sur les individus. - Samedi 25 janvier 2025 , à 15 h ( heure à confirmer) , librairie Maupetit, Rencontre avec Gisèle Sapiro , sociologue , sur son livre « Qu’est-ce qu’un auteur mondial ?», éditions du Seuil, 2024. Animé par Aurélie Renault, professeure de lettres en classe prépa.
- Mardi 28 janvier à 18 h Auditorium , Mairie du 1/7, 61 , la Canebière , Conférence « animée » : « Vivre ensemble. Comment construire des points de vue post-coloniaux» par 3 anthropologues , Fatoumata Ouattara, Sophie Lewandowski (LPED-IRD) et Héloïsa Gravina.
Trois femmes, anthropologues, venues de trois pays différents. Trois parcours, trois subjectivités, trois manières de voir le monde et de faire science. A partir de ces trajectoires singulières, des questions partagées : Que percevons-nous du monde ? Comment nous l’interprétons ? Comment nos regards sont influencés par nos histoires et l’Histoire ? Comment ces décryptages nous engagent dans la construction de récits sur le monde ? Comment ces manières de voir racontent aussi des mécanismes de domination (coloniaux, patriarcaux, de classe…) ?
Nous vous invitons à prendre place dans ces interrogations lors d’une séance où la pensée scientifique, la poésie et la vie se mélangent pour pour chercher à mieux vivre ensemble.
Avec la mairie du 1/7 CARTE BLANCHE à un labo sur un enjeu de société. - Jeudi 30 janvier 2025 : 17h30-19h, Institut Régional du travail Aix-Marseille Université Amphi 6ème etage , 63 La Canebière 13001 Marseille. Claire Flécher, sociologue, maîtresse de conférences à l’Institut d’études du travail de Lyon (IETL) de l’Université Lyon 2 et au Centre Max Weber, A bord des géants des mers – Ethnographie embarquée de la logistique globalisée, Editions La Découverte, 2023.
Alors que plus de 90 % du volume de marchandises produites dans le monde transitent chaque année par la mer, le transport maritime demeure un univers largement méconnu. Comment s’organisent ces flux de marchandises ? Que se passe-t-il sur ces géants de la mondialisation que sont les navires de commerce ? Qui y travaille, comment, et à quel prix ? À partir d’une enquête ethnographique, cet ouvrage propose de découvrir l’envers de l’acheminement des biens que nous consommons et de saisir le travail mondialisé » par le bas « . Tandis que les profondes transformations qui ont affecté le secteur ces dernières années ont instauré une rationalisation extrême, commandée par la logique marchande, ce qui faisait le sel de la vie de marin semble s’être réduit comme peau de chagrin. Dans ce huis clos de la mondialisation, le collectif de travail doit répondre à des injonctions contradictoires : assurer la sécurité de tous tout en transportant davantage et en flux continu, garantir des formes de solidarité malgré les inégalités de statut et de rémunération. Selon les situations, les identités de classe, de race et de genre se font et se défont, sans pour autant donner lieu à une remise en cause des hiérarchies sociales – il en va de la paix sociale à bord.
Organisé par le LEST-CNRS et l’APSE, soutenu par Coudes à coudes. - Jeudi 6 février à 19 h , Pathé-Madeleine ( av Maréchal Foch, 13004), Ciné-débat autour du travail de Roland Gori et avec lui: film « Un monde sans esprit » et débat .
Aujourd’hui nous vivons dans un monde où la logique de rentabilité s’applique à tous les domaines. Les lieux dédiés aux métiers du soin, du social, de l’éducation, de la culture… sont gérés par des managers ou des experts pour qui seuls comptent les chiffres, niant les besoins humains. Le psychanalyste Roland Gori se bat depuis des années contre le délitement de notre société. Ce film est un portrait de sa pensée, de son engagement, comme “L’Appel des appels, qu’il avait co-initié avec Stefan Chedri, pour nous opposer à cette casse des métiers et à la marchandisation de l’existence. Ce film propose un portrait intime de Roland Gori, accompagné de témoignages de proches : ses éditeurs Henri Trubert et Sophie Marinopoulos (éditions Les Liens qui libèrent), la philosophe et académicienne Barbara Cassin, le médecin hospitalier et auteure Marie-José del Volgo, le directeur du théâtre Toursky à Marseille Richard Martin. - Samedi 15 février à 14 h à l’Alcazar , « Penser l’alternative » avec David Cayla et Christophe Ramaux, économistes, 2 des 5 co-auteurs de ce livre important pour d’autres choix économiques !
Que signifie aujourd’hui être anticapitaliste ? Comment parvenir au plein emploi ? Le protectionnisme est-il nécessaire ? Pouvons-nous nous passer du nucléaire ? La dette publique est-elle une menace ?…
En quinze chapitres, cinq économistes de renom dressent un état des lieux rigoureux des problèmes auxquels nous sommes confrontés et proposent d’y remédier par des mesures claires, respectueuses des exigences démocratiques, mais sans tenter de camoufler le caractère contraignant que revêtira inévitablement tout vrai changement. - Mardi 25 février à 18 h , Auditorium , Mairie du 1/7 61 , la Canebière , Conférence de Christophe Guitton (CEREQ) « Faut-il obliger les chômeurs à travailler ? »
Avec la mairie du 1/7 CARTE BLANCHE à un laboratoire de recherche sur un enjeu de société. - Jeudi 27 février, 18 h 30 , à l’HYPERION, 2bis, av. Du Maréchal Foch , 13004 : L’accès à la culture, les droits culturels , les pratiques artistiques. Avec la mairie du 4/5 « Débattons nous ! »
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