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 » La collaboration entre les deux disciplines est rendue impossible par le nouveau lycée dont l’organisation conduit à un glissement dangereux vers un non-respect des qualifications disciplinaires de chacun », écrivent l’Apmep, association des professeurs de maths , et l’Apses , association des professeurs de SES.  » Dans ce nouveau cadre, il n’est proposé aux élèves qu’une seule spécialité mathématique en classe de Première et de Terminale. Cette spécialité s’adresse donc à un public extrêmement varié, tout en s’appuyant sur un programme largement déconnecté des autres disciplines. Les enseignants de mathématiques font déjà le constat de difficultés liées à une hétérogénéité plus grande des groupes et à l’impossibilité d’enseigner des programmes trop volumineux et inadaptés à une partie des élèves de lycée. De leur côté, les enseignants de SES doivent eux aussi composer avec des groupes d’élèves aux profils très divers puisque seulement une partie d’entre eux suit un enseignement de mathématiques. Dès lors, ils se voient obligés de remédier au manque de connaissances mathématiques de certains élèves », expliquent-ils. Ils soulignent aussi le recul des maths en première :  » aujourd’hui 33% des élèves n’ont pas choisi la spécialité mathématiques en classe de première. Cela représente une proportion beaucoup plus importante que dans le lycée organisé en séries S, ES et L. » Les deux associations demandent  » une refonte de la formation des élèves en mathématiques et une meilleure articulation de celle-ci avec les sciences économiques et sociales ».

Communiqué

Par fjarraud , le mardi 26 novembre 2019.
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