L’Association des professeurs de sciences économiques et sociales (APSES) vient de tenir son assemblée générale à Paris les 6 et 7 juin dernier.

Tout en se félicitant de son record historique d’adhérents – près de 1.600 à cette date, soit un tiers des enseignants de la discipline -, les membres de l’association ont réitéré leurs inquiétudes concernant le statut et les contenus de la discipline, notamment en classe de 2nde.

Parmi les revendications adoptées dans son rapport d’orientation, et pour répondre aux besoins croissants de formation en sciences économiques et sociales des lycéens, l’APSES :
-  « demande prioritairement l’intégration des SES dans les enseignements communs de seconde générale » dans « des conditions revalorisées »,
-  affirme la vocation des SES à être présentes dans les séries littéraire et scientifique de manière optionnelle, « avec un contenu et une évaluation adaptés »,
-  et revendique une consolidation de la place des SES dans le cycle terminal de la série ES .

L’APSES demande également au Conseil supérieur des programmes d’effectuer un bilan des programmes de SES, de la seconde à la terminale, ainsi que des épreuves de baccalauréat. Elle demande que de nouveaux programmes allégés soient écrits pour à la fois rétablir un pluralisme mis à mal ces dernières années et redonner du temps en classe afin que l’ensemble des élèves puissent s’approprier réellement les contenus et méthodes des sciences sociales.

L’APSES a par ailleurs renouvelé ses instances, en élisant notamment Erwan Le Nader à sa présidence, prenant la suite de Marjorie Galy qui demeure au Bureau national. L’année 2016, qui marquera les 50 ans des SES au lycée, sera l’occasion pour l’APSES de prendre une « série d’initiatives nationales et locales visant à promouvoir l’enseignement des SES et la série ES. »

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