Bac 2024 : la FSU et l’Apses demandent de revoir les programmes des épreuves de spécialité, jugés intenables
Plusieurs syndicats de la FSU et l’Apses jugent trop lourds les programmes prévus pour les épreuves de spécialités du baccalauréat 2024. Les premiers craignent que cela entraîne une « course contre la montre aux effets pédagogiques délétères ». La seconde « appelle l’ensemble des collègues de SES à traiter prioritairement les huit chapitres prévus initialement ». Les syndicats de la FSU estiment également que le calendrier va entraîner des difficultés pour les correcteurs et critiquent le manque d’information sur les stages prévus pour les élèves de seconde.
Dans un communiqué du 11 octobre 2023, plusieurs syndicats de la FSU, dont le Snes-FSU, le Snuep-FSU, le SUI-FSU et le Snupden-FSU, estiment que les programmes prévus pour les épreuves de spécialité de la session 2024 du baccalauréat entraînent « une course contre la montre aux effets pédagogiques délétères ». Il sera aussi « impossible de préparer le grand oral faute de temps et d’attendus clairement ancrés dans les apprentissages scolaires », poursuivent-ils. L’Apses, dans un communiqué du 9 octobre, juge aussi « impossible pour les collègues de SES de traiter le programme d’examen prévu ».
Les organisations de la FSU demandent alors, en attendant « une refonte des programmes pour les enseignements qui le nécessitent », de « suspendre les modalités d’examen parues au BO du 28 septembre (lire sur AEF info) afin de consulter les organisations syndicales en vue de publier un calendrier plus respectueux des réalités de terrain et des contraintes organisationnelles ». Elles exigent aussi des « allègements ou des aménagements des programmes d’examen pour chaque épreuve de spécialité ».
De son côté, l’Apses « appelle l’ensemble des collègues de SES à traiter prioritairement les huit chapitres prévus initialement au programme d’examen pour les années paires dans le BO du 13 février 2020 » et demande « de reconsidérer le programme d’examen pour le baccalauréat 2024 », « d’évaluer les élèves sur les huit chapitres initialement prévus » et de « réunir un groupe de travail avec l’objectif de commencer la rentrée scolaire 2024 avec des programmes durablement repensés et aménagés ».