Compte rendu de la rencontre du 16 décembre 2015 entre l’APSES et le Conseil supérieur des programmes (CSP)

L’APSES, représentée par Clarisse Guiraud, Erwan Le Nader, Igor Martinache et Patricia Morini, a été reçue le mercredi 16 décembre par le président du Conseil Supérieur des Programmes, Michel Lussault, Véronique Fouquat, secrétaire générale du CSP, Magali Rosa, chargée de mission au CSP, et Roger-François Gauthier, membre du CSP, durant une heure et demie.

M. Lussault a présenté le calendrier de travail du CSP pour 2016 : programme de l’enseignement « Informatique et création numérique », parcours citoyen, adaptation de certains programmes pour les territoires d’Outre-mer, réflexion sur l’adéquation entre la formation des enseignants et les nouveaux programmes de la scolarité obligatoire. Il a précisé qu’à ce stade, le CSP n’avait pas de commande du ministère concernant les programmes du lycée, mais qu’il avait la possibilité de s’auto-saisir de certaines questions. Il pourrait notamment être intéressant de réfléchir aux impacts des nouveaux programmes du socle sur d’éventuels nouveaux programmes de lycée.

L’APSES a rappelé les positions tenues jusqu’ici vis-à-vis du CSP : accueil favorable de la création de cette institution et de la charte des programmes, prise de position globalement positive vis-à-vis du projet de programme d’Enseignement moral et civique. Elle a également rappelé ses principales critiques vis-à-vis des programmes actuels de SES (manque de pluralisme, cloisonnement des sciences sociales, approche par de prétendus « fondamentaux », encyclopédisme) et des nouvelles épreuves.

Les représentants de l’association ont enfin porté à la connaissance CSP les demandes précises de l’APSES :

• Une demande d’allègement du programme de seconde et une proposition : six chapitres à traiter dans l’année (au lieu de huit) dont trois obligatoires (au lieu de cinq)

• Une demande de réécriture des programmes du cycle terminal articulés autour d’objets d’études, traités à l’aide des disciplines constitutives des SES à partir d’un nombre limité de problématiques explicites.

• Une année, au moins, de SES obligatoire au lycée

• Un renouvellement de la proposition d’être discipline pilote pour établir un bilan des nouveaux programmes et des nouvelles épreuves.

Nos interlocuteurs ont pris note avec intérêt de ces différentes propositions.

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